sciences de gestion et numérique

L’étude de gestion

Les Sciences de gestion font l’objet d’une épreuve anticipée du baccalauréat, à travers l’étude d’une organisation de votre choix, autour d’une problématique du programme de l’année.

1/ Le contenu de l’épreuve

L’épreuve s’appuie sur l’étude d’un aspect d’une question de gestion du programme de sciences de gestion appliquée à une ou plusieurs organisations réelles.​

Elle permet d’évaluer les capacités suivantes: rechercher des informations à partir de ressources documentaires disponibles, ou directement collectées auprès de l’organisation ou des organisations retenues ; sélectionner les informations pertinentes; exploiter, analyser et interpréter les informations recueillies ; rédiger une synthèse dégageant les conclusions de l’étude ; présenter oralement le travail effectué​. Elle s’articule donc en deux temps.

​A/ La conduite de l’étude

L’étude est réalisée sous la supervision du professeur de sciences de gestion. L’étude donne lieu à la constitution d’un dossier d’une dizaine de pages comportant :

  • les raisons du choix de la problématique,
  • les caractéristiques de la (ou des) organisation(s) observée(s) en lien avec la problématique,
  • les sources utilisées,
  • la démarche d’analyse
  • les conclusions.

Le dossier n’est pas évalué. La totalité des points sera à chercher à l’oral.

B/ La présentation orale

Vous serez évalué à l’oral sur la méthode  la pertinence et la validité des informations mobilisées ; la rigueur de l’analyse effectuée ; l’adéquation de la démarche suivie à la question étudiée ; la pertinence des documents retenus et des supports utilisés.

De même la clarté de votre propos, sa structuration et la cohérence de votre argumentation seront déterminantes.

Cette présentation dure 10 minutes, suivies de 10 minutes de question avec votre évaluateur. Vous serez donc évalué sur le fond, la qualité de la recherche effectuée dans la conduite de l’étude, mais aussi sur vos capacités à argumenter, justifier, et votre compréhension globale du sujet et des notions abordées (d’où les notions de clarté et d’argumentation).

ETAPE 1 Choisir le sujet de votre étude

A/ L’organisation

Le sujet de votre étude est en principe libre. Vous allez devoir sélectionner une organisation de votre choix. Elle peut être publique, privée, associative, locale, nationale…

​Deux limites cependant: une seule organisation par classe/des recoupements d’informations obligatoires. Vous ne pouvez avoir pour sujet d’étude la même organisation qu’un autre élève dans la classe. Ensuite, si vous optez pour une organisation locale, vous pouvez mener une interview d’un acteur de cette organisation MAIS vous devrez être en mesure de compléter les informations collectées par d’autres sources. A vous de demander si vous pourrez avoir accès à des informations internes à l’organisation et surtout à pouvoir les diffuser en dehors de celle-ci.

B/ La Définition d’une problématique

Vous allez étudier cette organisation par le prisme/à travers une problématique de gestion du programme. Vous retrouverez ces problématiques au sommaire de votre manuel (oui oui), je peux citer par exemple: qu’est ce qu’une organisation performante?/Comment la gestion d’une organisation contribue-t-elle à la création de différentes formes de valeurs?/ de l’individu à l’acteur/Le travail, charge ou ressource?/la recherche de l’amélioration de la performance comporte-elle des risques? etc.

​Déterminez une question qui idéalement vous intéresse et qui est pertinente au regard de l’organisation étudiée.

C/ La Validation du sujet

​Une fois déterminés ces deux points, il vous appartient de me les transmettre pour validation. Vous pourrez alors démarrer l’étape 2

Etape 2 Réaliser une recherche documentaire

Réaliser une recherche documentaire semble facile. Ok google, voilà mon sujet. Mais Google ne fera pas le travail d’analyse préalable. Google répond à vos instructions et vos mots clés. Pour ne pas perdre votre temps et obtenir des documents pertinents, il vous faut suivre une MÉTHODE.

processus étude documentaire

1/ Définir le travail

Il vous faut tout d’abord prendre en compte différents éléments, tel que le type de production (dossier, présentation, exposé…), mais aussi le planning, le  temps qui vous est attribué, sans oublier les consignes, le cadre dans lequel vous allez réaliser ce travail (en cours, au CDI…) et ses modalités (individuel ou collectif…)

Ces éléments impactent directement la manière dont vous allez travailler. Vous devez les prendre en compte.

2/ Définir le sujet

Cela consiste tout d’abord à écrire le sujet. Écrire le sujet permet de se le réapproprier. Il permet aussi d’éviter le hors-sujet. Cela permet enfin de voir les liens qui existent ou non entre les termes du sujet. C’est la première étape clé à toute recherche, mais qui reste insuffisante si elle n’est pas suivie d’une réflexion.

Ecrire le sujet

Ecrire le sujet c’est le reformuler par toutes ses composantes. Il s’agit d’explorer le thème, en repérant toutes les notions associées, au regard d’une problématique. Il s’agit de définir le champs de recherche au regard des attendus définis dans l’étape 1.

Par exemple, sur le sujet : Michelin est il une entreprise performante?

Le sujet repose ici sur l’entreprise Michelin, l’évaluation de sa performance sur une échelle de temps donnée et la comparaison avec des acteurs similaires.  Soit

  • Caractériser l’entreprise Michelin, son marché, ses résultats et les objectifs fixés.
  • Définir des indicateurs de performance, et ce qu’est la performance. On peut se poser également les questions d’efficience et d’efficacité.
étude gestion entreprise

1.1 Exemple du marché

Il vous faut donc réfléchir aux termes “Marché” et “Michelin”. Le marché est constitué de trois éléments: l’offre la demande, l’environnement. Vous devrez donc répondre à ces questions: Quelle est l’offre de Michelin, ses biens, ses services?  Qui sont ses concurrents? Dans quel environnement l’entreprise évolue-t-elle?

1.2 Exemple de la performance

La performance est commerciale, financière, sociale. Quels indicateurs permettent d’évaluer la performance commerciale? Financière? Quelles données permettent de les établir?

Utilisez des outils pour explorer chaque notion, comme le brainstorming, la carte heuristique (mindmapping) ou la méthode QQOCP (Qui, quoi, où, comment, pourquoi)

MICHELIN

Des recoupements apparaissent: pneumatique, automobile, guides… Des notions apparaissent telles que le compte de résultat, le CA, la part de marché, le marché en volume/valeurs. Des mots clés de recherche apparaissent également:  listez-les. Vous en aurez grand besoin ensuite.

3/ Trouver l’information

Trouver l’information commence par trouver une source. Pour ce faire, enrichissez votre liste de mots clés de synonymes, combiner les mots clés lors de votre recherche et relancer la recherche si besoin. Vous utiliserez ensuite ces mots clés pour votre recherche:  sur Internet bien sur, mais n’oubliez pas le fonds documentaire du Centre d’Information et de Documentation. Les sources sont déjà sélectionnées, disponibles et gratuites.
Elles sont également répertoriées sous la forme d’un catalogue disponible en ligne.

4/Evaluer l’information collectée

Vous allez trouver de l’information, très bien, mais est-elle de qualité. Premièrement, vous allez évaluer votre source  Est-elle fiable? Est-elle pertinente? .

Puis vous allez évaluer vos informations au regard de trois critères: la fiabilité de la source, l’actualité et la pertinence.

Etape 3 Analyser et synthétiser l’information

1/Le décryptage de documents

Repérez les éléments clés

Vous allez commencer par les lire dans leur intégralité pour identifier les éléments clés. Ces éléments clés peuvent être des acteurs économiques, des indicateurs (CA, volume du marché, en volume en valeur) et géographiques (marché français, européen…). Vous devrez ensuite sélectionner les informations pertinentes tout en gardant une trace de la source d’information que vous allez utiliser.

Prendre en compte le contexte et la chronologie

Gardez en texte le contexte dans lequel ont été rédigés les documents utilisés (crise économique, mouvement social, scandale éventuel etc). Organisez ces documents de manière chronologique, ceci vous permettrait d’identifier les tendances d’un marché par exemple, les évolutions d’indicateurs

Analyser et synthétiser

2/ Décortiquer l’information en profondeur

Problématiser

Il s’agit ici de répondre à la problématique posée dans l’étape 1. Une problématique est, je le rappelle,  un questionnement ou une hypothèse, dont il faudra démontrer la véracité et examiner les subtilités tout au long du commentaire.

C’est INCONTOURNABLE ! Sinon vous allez vous noyer dans les détails et paraphraser, sans apporter de réelle analyse. La problématique va vous permettre de toujours rester sur le bon chemin. À chaque remarque que vous ferez,  il faudra toujours vous demander en quoi elle vérifie ou infirme la problématique. La problématique définit l’éclairage que vous donnez au texte, elle guide l’interprétation que vous en faites.

Repérez donc précisément les quelques idées principales qui vous permettent de répondre à la question posée  (entre 2 et 4). Ces éléments sont soit regroupés en paragraphes cohérents, soit disséminés dans le texte, dans ce cas, rassemblez-les en utilisant différents marqueurs de couleur par exemple.

Creuser

Confrontez tous les éléments à votre problématique. Cela permet de donner un angle à votre analyse, votre projet de lecture/problématique est un parti pris d’interprétation, et afin de le justifier, il faut attester des preuves que vous trouvez dans le texte.
Cette lecture très précise vous évitera de faire des contresens, et vous évitera aussi de plaquer des interprétations artificielles.  Il faut éviter la paraphrase.

3/ Réaliser un plan

Le plan est très important dans n’importe quel devoir écrit et même à l’oral. En effet, il permet de structurer vos idées. Si le plan du devoir est bien construit, il laisse apparaître un raisonnement logique.

Une fois que vous avez trouvé une problématique, il faut rassembler vos idées. Notez tout ce qui vous passe par la tête et qui a un rapport avec votre problématique. Tout ce qui peut être susceptible d’apporter une réponse est valable. C’est LE moment du devoir où vous pouvez vous permettre de vous lâcher alors n’hésitez pas, laissez libre cours aux associations d’idées… attention cependant à ne pas partir en hors sujet.

Lorsque vous arrivez à épuisement de vos idées, il faut les ordonner. Il s’agit de classer vos idées par thèmes, qui laisseront apparaître les grandes lignes de votre plan. Organisez ensuite ces idées en utilisant des numéros (partie I/ grand A petit a …) ou un code couleur pour vous repérer. L’ensemble doit s’enchaîner de façon fluide et logique, il ne doit pas y avoir de répétitions ou d’incohérences. Et bien entendu, le plan détaillé doit répondre à la problématique posée.

À partir de la collecte que vous avez faite lors des deux premières étapes, il faut synthétiser les éléments en grands ensembles, de façon à répondre à la problématique. C’est ça le plus important : la problématique est votre guide, et vous trouvez plusieurs façons d’y répondre à travers les éléments du texte.

Etape 4: Rédiger

1/ Les règles de rédaction: Une introduction

La construction d’une introduction est toujours la même :

  • Attirez l’attention du lecteur grâce à un élément contextuel, l’accroche (appelée aussi amorce).
  • Présentez le thème, l’étude
  • Posez la problématique
  • Présentez les grandes parties du plan (sans mentionner partie 1, partie 2, etc., cela doit sembler fluide).

Evitez les formules bateau du type « dans un premier temps, nous allons voir… ». Préférez les formules telles que « après avoir vu …, nous nous pencherons sur … » ou bien « d’abord … ensuite … enfin ».

2/ Quelques conseils de rédaction

Pensez bien à vos transitions. Il faut penser le plan détaillé comme un squelette, et maintenant vous allez devoir ajouter de la chair autour des os, pour que l’on sente la structure sans qu’elle soit dite explicitement.

Faites attention à votre niveau de langue : il ne faut pas utiliser de formule alambiquée, le but est de clarifier le texte. Utilisez les mots de façon adéquate : si vous avez un doute sur le sens d’un mot, ne l’utilisez pas. Enfin, ne soyez jamais familier !

Il faut démontrer, donner du sens, argumenter vos propos, par une suite logique d’arguments. Vos affirmations doivent être validées par des données, des exemples. Vous devez qualifier, raisonner, donner un angle technique à vos propos. Ainsi, vous parlerez de performance, de marché, de part de marché, de position commerciale.

Vous éviterez ainsi les phrases affirmatives telles que  “Michelin s’adapte au marché par des produits innovants, mais moins bien que le leader Bridgestone.” Vous privilégierez une analyse structurée telle que “ Sur un marché du pneumatique en baisse de 3%, Michelin affirme sa position de challenger grâce à une valeur perçue importante, basée sur la qualité et l’image de marque de ses produits. Michelin affiche ainsi une performance commerciale supérieure à celle du marché, en limitant la baisse de ses ventes à 1,3%, mais largement en deçà du leader Bridgestone qui  accentue son emprise sur le marché avec une croissance de 5%. La performance commerciale de Michelin est donc significative, mais moindre que celle de son concurrent”.

Réaliser une bibliographie

La bibliographie authentifie et valide les informations communiquées. Les documents sélectionnés dans votre bibliographie sont le fruit de votre travail de recherche, de tri et de validation. Parmi les critères de validation des documents, celui de la datation d’un document est un élément indispensable à prendre en compte. Les informations anciennes sont à relativiser. Vous permettez à votre évaluateur de se rendre compte de la qualité de votre recherche documentaire.Une bibliographie est une liste d’ouvrages ou de publications d’articles sur un sujet donné.  On parle de sitographie pour une liste de sites internet. Chaque référence fournit les éléments d’identification d’un document en tant qu’unité documentaire. Elle permet à celui-ci d’être identifié, repéré et retrouvé.

Normes de présentation

Un ouvrage complet
NOM DE L’AUTEUR, Prénom, Titre de l’ouvrage, Éditeur, année de publication, nombre de page. Collection.

Une partie de l’ouvrage
NOM DE L’AUTEUR, Prénom, Titre de l’ouvrage, Éditeur, année de publication. Titre de la partie, p. x-y

Un article de périodique
NOM de l’auteur, Prénom. Titre de l’article. Titre du périodique, jour, mois, année, n°, p. x- y

Un site internet
Auteur, Prénom. Titre [en ligne]. Adresse de la page [date de consultation]. Commentaire : site personnel, associatif, institutionnel, commercial…

Etape 5/Préparer son support à l’oral

Un support numérique est devenu indispensable lors d’une présentation orale.. Ce diaporama, quelque soit sa forme (prezi, canva, Google slide, powerpoint etc) doit obéir à quelques règles simples.

Sur la forme

En terme de forme, pour la mise en page, l’arrière-plan ne doit pas avoir une couleur dégradée ET les couleurs du texte doivent être contrastées avec la couleur d’arrière-plan :

  • Police claire sur arrière-plan sombre
  • Police sombre sur arrière-plan clair
  • Jamais d’arrière-plan rouge
  • Jamais de rouge sur noire – de gris sur orange – de bleu sur vert – etc.

Pensez également au confort de votre auditoire, respectez une taille de polices minimale ( 14) , et idéalement supérieure ou égale à 18. Selon la lisibilité de votre police, une taille 17 est envisageable. De même soyez sobre, JAMAIS plus de DEUX polices différentes. Jouez avec les épaisseurs de police (Maigre/fin/normal etc)

Pour vos illustrations, quelques règles de bases:

  • Les images sont de taille supérieure à ¼ de la diapositive – elles doivent être les plus grandes possible
  • Les images ont une luminosité et un contraste élevés pour favoriser la vidéo-projection
  • Les proportions des images sont conservées (on n’étire pas une photo, on la redimensionne)
  • Les images doivent avoir une résolution suffisante (pas de pixellisation). Un format 16/9, c’est globalement 1200 pixels.

Vous pouvez effectuez des animations, à conditions qu’elles soient pertinentes. C’est votre raisonnement qui doit être dynamique, pas le diaporama.

Sur le fond

En terme de fond, un diaporama est structuré par un plan. Proscrivez les tranches de texte, n’y mettez que des mots clés, évitez les textes longs. Votre interlocuteur le lira avant vous et vous aurez l’impression qu’il ne vous écoute plus. Chaque diapo/slide correspond à une idée clé. Un diaporama accompagne votre présentation, il ne s’agit pas d’un document texte à lire. Vous pouvez le commenter, mais ce n’est qu’un appui. Pas une finalité. La qualité de votre présentation en terme de fond repose sur le travail que vous allez présenter, sa structure, son analyse et sa logique. Un diaporama sublime sur la forme ne sauvera pas votre fond. Mais à l’inverse, malgré un fond pertinent, un diaporama mal conçu vous desservira.

Les diapositives incontournables

La première diapositive présente le titre du sujet (titre pertinent qui permet de comprendre exactement en quoi consiste la problématique)

Le diaporama présente une introduction qui permet de rappeler le contexte (et donc la problématique) et le/les problèmes et d’amener le plan

Le diaporama présente votre plan

Régulièrement tout au long du diaporama, une diapositive permet de revenir sur la problématique et le/les problèmes.

En fin de diaporama une bibliographie présente soigneusement les sources d’information qui ont permis la conception du diaporama

La dernière diapositive présente les remerciements (auditoire mais surtout maître de stage, professionnels aidants…)

Vous trouverez des tutoriels ICI

Etape 6/ L’oral

Vous allez devoir passer un oral. Cet exercice ne vous est pas familier, il peut vous paraître effrayant mais ne surestimez pas sa difficulté. Ces quelques conseils vous vont y aider.

Répondre aux attendus

Cet élément peut paraître basique, mais il est indispensable. Cet oral obéit à des règles (durée, thème, discipline). Vous devez donc vous y conformer. Si votre oral est de 10 minutes, vous devez respecter ces 10 minutes.

Connaître son sujet

Connaître son sujet ne consiste pas uniquement à lire vos notes, ou à réciter un texte pré écrit. Vous devez maîtriser l’objet de votre oral, aussi bien la thématique et l’ensemble des notions afférentes. Vous devez donc maîtriser le fond de votre présentation, que le plan de votre intervention.

S’entraîner

L’oral se prépare. Il faut écrire les notes qui serviront de base à votre intervention orale, mais ATTENTION, ce sont des notes, des points de repères. N’amenez pas une rédaction que vous liriez vous liriez d’une voix monocorde et qui conduirait à un oral ennuyeux, surtout si vous vous dissimulez derrière votre feuille. De même, n’apprenez pas par coeur apprendre intervention. La récitation est souvent passive, vous pouvez avoir un “trou” et commencer à paniquer. Entraînez vous chez vous, devant vos proches, et vérifiez alors si vous respecter la consigne du temps qui vous est imparti.

Travaillez votre élocution

Une élocution de qualité est d’abord intelligible. Vous ne devez ni parler trop vite, ni trop lentement, et garder un débit modéré. Jouez sur les variations de rythme, les silences, et articulez. Evitez les phrases complexes, longues, restez dans l’expression sans être familier. Évitez les tics de langage, dites par exemple plutôt que “genre”.

Attention également à votre gestuelle: évitez les mains dans les poches, de passer la main dans vos cheveux ou de tripoter une mèche.

Répondez aux questions avec le sourire

Votre oral se termine par un échange? Il s’agit bien d’un échange, pas d’une scéance de torture. Votre interlocuteur va vous poser des questions, pour avoir un éclaircissement, pour vérifier votre analyse ou votre compréhension/maîtrise de votre sujet. Vous avez peut être omis des éléments importants, votre présentation a surement une faiblesse. Soyez disponible et ouvert, la coopération, la réactivité dont vous ferez preuve sont déterminantes pour l’évaluateur. Si vous ne comprenez pas la question qui est posée, ou que le sens vous paraît obscur, n’hésitez pas à demander à votre interlocuteur de la reformuler. Evitez impérativement le “Je n’ai pas compris”, qui peut être interprété comme un “je ne sais pas”. La même question posée différemment vous aidera à comprendre les attendus. Et gardez le sourire.

Soyez polis et jolis

Malgré le stress, vous devez ne pas oublier les fameux “bonjour”, “au revoir”. Souriez quand vous parlez, sans être charmeur pour autant. Soyez agréable, vivant, et surtout vous même. Soignez votre look, si vous êtes adepte des pantalons molletonnés ou des capuches,  prenez une tenue plus neutre. C’est aussi un élément de communication, par lequel vous indiquez votre implication et votre sérieux. Un candidat en short et tong aura plus de mal à convaincre de son tempérament travailleur dans une épreuve du baccalauréat