Du désir au projet d’orientation


La question n’est pas quoi faire. C’est pour quoi le faire.  L’orientation est donc une question qui se pose à vous. Cette question est difficile, car elle vous pose finalement la question de savoir qui vous êtes et quels sont vos moteurs. La difficulté de l’orientation est finalement basée sur votre capacité à vous connaître et vous révéler (sur les différents plans: psychologique, émotionnel, affectif etc).

Définir un projet pour stimuler sa motivation.

La motivation prend appui sur le désir. Le désir suppose le manque. Il faut donc vous demander quel manque cherchez-vous à combler ?

Besoin de plaisir au travail?

Cela renvoie aux dimensions de l’engagement personnel, de choix affectifs, de la communication, mais aussi de l’audace et du parti pris esthétique, le contact humain…

Besoin de transformer?

Cela illustre le goût de l’utile, du concret, de l’utilitaire, de l’efficacité, sans craindre la formation/organisation sur le tas, et traduit un fonctionnement par l’expérimentation.

Besoin de rigueur?

Vous appréciez les règles morales, vous êtes à l’aise avec les procédures, vous avez le sens des lois, un côté technicien, ou un intérêt pour le social, vous êtes motivé par le sens du devoir et le besoin de se sentir autorisé par un supérieur, des connaissances certifiées..

Besoin de tout comprendre et de tout expliquer?

Vous appréciez la distanciation par rapport aux réalités matérielles, vous privilégiez la réflexion, l’analyse, les calculs, la planification, vous êtes à l’aise avec la vue à long terme.

Malheureusement aucun besoin n’est pur. Mais vous devriez reconnaître une tendance.


Se projeter

Imaginez vous, et pouvez-vous répondre aux questions suivantes?

  • Qu’aimeriez vous faire ou réaliser ?
  • Qu’aimeriez vous avoir ou posséder ?
  • Où aimeriez vous vivre/résider ?
  • Quelle est la contribution que vous aimeriez apporter aux autres (leur entourage, la société, le monde…) ? Quelles valeurs sont déterminantes pour vous?  (Créativité, équité, famille, loyauté, compétition…)
  • Aimez vous être autonome?
  • Aimez vous être impliqué intellectuellement dans votre travaux?
  • Préférez vous un résultat tangible ou affectif?
  • Vous voyez vous créatif ou créateur?
  • Travaillez vous pour accumuler une aisance matérielle ou trouver un sens?Voulez vous travaillez où vous avez grandi? Ailleurs?
  • Voulez vous des horaires flexibles ou classiques?
  • Etes vous prêt à travailler le week end?
  • Voulez vous travailler dans un bureau?
  • Voulez vous être sédentaire? Les deux?
  • Etes vous prêt à quitter vos proches?(Hélène Weber)

Ces questions sont lourdes, tant dans la reconnaissance de votre fonctionnement, que dans votre implication future et votre épanouissement. Mais vous devez commencer à y répondre, et confronter ensuite ces éléments avec vos proches.

Définir un projet qui soit en harmonie avec vos envies, besoins et contraintes

Ikigai (生き甲斐?) est l’équivalent japonais de la « joie de vivre » et de la « raison d’être ». Il est basé sur une harmonie. Même si vous avez une tendance à la radicalité, l’harmonie, et donc votre épanouissement est le fruit d’un savant équilibre.

Imaginez vous plus tard, projetez vous. Posez des questions autour de vous, enquêtez sur ceux qui vous paraissent épanouis, heureux dans leur vie et leur travail.

Du projet vers le choix d’une formation

Copie de orientation STMG

BTS&IUT

Quatre bacheliers bacheliers STMG sur dix s’orientent en BTS, en lycée ou en école privée, en formation à temps plein ou en alternance. La polyvalence de leur bac leur donne accès à une quinzaine de spécialités de BTS, dans la continuité ou la complémentaire de la spécialité choisie en terminale. L’accès à ces formations est principalement fonction de la qualité du dossier scolaire.

Le BTS, une suite logique pour beaucoup de lycéens

Les bacheliers STMG choisissent bien souvent de poursuivre leurs études en BTS (brevet de technicien supérieur., le programme et la pédagogie des BTS reposent sur des cas pratiques proches de ceux vus au lycée. Cinq BTS attirent en premier lieu les bacheliers STMG : le BTS MCO (management commercial opérationnel), choisi massivement, mais également les BTS comptabilité et gestion, NDRC (négociation et digitalisation de la relation client), soutien à l’action managerial (BTS SAM) et assistant de gestion de PME-PMI à référentiel commun européen.

D’autres BTS sont également bien conçus pour les STMG : il s’agit des BTS CI (commerce international à référentiel européen), SIO (services informatiques aux organisations) ou communication.

Enfin, neuf BTS sectoriels offrent un débouché possible dans différents secteurs d’activité : BTS assurance ; banque, conseiller de clientèle (particuliers) ; hôtellerie-restauration (après une année de mise à niveau) ; notariat ; professions immobilières ; technico-commercial ; tourisme ; SP3S (services et prestations des secteurs sanitaire et social) ; transport et prestations logistiques.

 

Le BUT, un pari à long terme et plus exigeant

Plus généraliste que le BTS, le BUT (bachelor universitaire de technologie) est un bon tremplin pour la poursuite d’études et les chances de réussite des bons bacheliers STMG se révèlent, de fait, équivalentes à celles des autres bacheliers. L’IUT relève de l’université, contrairement aux BTS qui sont dans des lycées. A noter qu’en 2021, le diplôme délivré par les IUT sera équivalent à un bac+3, sous l’appellation Bachelor. La certification DUT sera a priori encore attribuable au bout de deux ans.

En terme de choix,  le BUT TC (techniques de communication) qui est plébiscité, de même que le BUT GEA (gestion des entreprises et des administrations), CJ (carrières juridiques), GACO (gestion administrative et commerciale des organisations). Les intervenants des IUT sont majoritairement universitaires, les étudiants devront donc éventuellement faire évoluer leurs méthodes de travail.

Les classes préparatoires aux grandes écoles

Les prépas économique et commerciale option technologique sont en effet destinées aux bacheliers STMG. Elles donnent accès en 2 ans aux écoles supérieures de commerce. Elles exigent un dossier équilibré en mathématiques, économie et dans les matières littéraires. Deux langues, dont l’anglais, figurent au programme. Elles sont proposées dans une quarantaine de lycées.